Il y a des célébrités qui ont une étrange destinée. C’est le cas de Julio Iglesias.
Le chanteur espagnol est l’interprète des succès planétaires comme “Vous les femmes” ou encore “Je n’ai pas changé”. Mais l’artiste n’a pas toujours poussé la chansonnette. Loin de là.
Gardien remplaçant du grand Real Madrid des années 60 des des années 60
Né à Madrid en 1943, il devient gardien de but chez les jeunes du Real Madrid à l’âge de 14 ans. Très bon, il grimpe les échelons si bien qu’à 19 ans, il garde la cage de l’équipe réserve et se retrouve quelques fois remplaçant avec les stars du grand Real Madrid des années 60 avec les Di Stefano et autres Puskás.
Sa voie semble tracée pour faire une carrière prometteuse dans le foot, comme il le raconte à CNN en 2014 :
« De 13 à 19 ans, j’ai joué avec les jeunes et l’équipe réserve et j’étais bon car je jouais avec une bonne équipe. Je n’étais pas un super crack comme Iker Casillas mais le club était enthousiaste car j’étais physique et discipliné. Je savais que je ne deviendrai pas un très grand joueur comme Di Stefano, Gento ou Puskás qui jouaient au Real Madrid ces années-là en 1961, 1962, 1963. C’était la meilleure équipe du monde à cette époque. »
Accident de la route des des années 60
Mais malheureusement, en septembre 1962, alors qu’il revient d’une soirée au volant de sa voiture avec des amis, Julio Iglesias est victime d’un grave accident de la route. A 19 ans, sa colonne vertébrale est touchée, ses jambes paralysées. Il doit rester de longs mois allongé à l’hôpital alternant les soins et les séances de rééducation.
Conséquence : il doit faire une croix sur le football à haut niveau et dit donc adieu au Real Madrid.
Du foot à la musiquees des années 60
Pendant sa convalescence, il se tourne vers la musique. Il écrit des chansons et apprend à jouer de la guitare, l’instrument lui sert de thérapie pour exercer ses doigts et l’aide à passer le temps.
Remis de son accident, Julio Iglesias se consacre entièrement à sa nouvelle vie d’artiste. Il sort son premier single en 1968 et termine 4e du concours de l’Eurovision en 1970 où il représente l’Espagne.
À partir de là, son ascension est fulgurante. Capable de chanter dans plusieurs langues – espagnol, français, anglais, allemand, italien -, aucun pays ne lui résiste.
Un concert au stade Santiago Bernabeues des années 60
L’homme au physique de latin lover et à la voix de velours est officiellement le chanteur latino ayant vendu le plus d’albums au monde lors de ses cinquante années de carrière ininterrompues.
Et comme pour boucler la boucle, Julio Iglesias donne un concert au stade Santiago Bernabeu en 1983. Une sorte de retour aux sources à Madrid où les gens viennent le voir chanter là où ils auraient pu le voir garder les buts de la Maison blanche.
Dans son interview à CNN, il assure ceci : « Est-ce que j’aurais préféré être footballeur ou chanteur ? Je vous réponds : chanteur parce que je pourrai chanter jusqu’à la fin de mes jours alors que je n’aurais pas pu jouer au foot toute ma vie. »
Ta dose d’anecdotes sur le football ! Histoires insolites, souvent drôles, parfois tristes, mais toujours véridiques.