Les Bleus oublient le trophée de l’Euro 84 dans les vestiaires et fêtent le titre en boîte de nuit avec… Pelé
Le 27 juin 1984 est une date capitale dans l’histoire des Bleus. Ce jour-là, l’équipe de France de football remporte « son » championnat d’Europe organisé à la maison. Un coup franc de Michel Platini avec la fameuse « Arconada » contre l’Espagne au Parc des Princes (2-0), jour de son anniversaire pour fêter ses 29 ans.
Si cette finale épique est marquée par la blessure simulée par Patrick Battiston pour faire entrer en jeu Manuel Amoros, les minutes et les heures qui vont suivre regorgent d’anecdotes.
Lors de la cérémonie, « Platoche » – buteur record d’un Euro avec neuf réalisations – soulève la Coupe. Ce trophée qu’il avait demandé à ses coéquipiers de fixer avant la finale comme il le confie à Ouest France : « Pendant les hymnes, vous ne regardez pas les enfants, les femmes, les parents dans les tribunes. Vous regardez la Coupe, elle reste là, chez nous ».
Infatigable, Jean Tigana s’empare en dernier du trophée pour s’enfuir avec sur la pelouse et lancer le tour d’honneur.
Durant ces minutes de gloire et d’euphorie, le gardien Joël Bats se souvient d’une anecdote que le gardien raconte à Sports.fr : « Lors du tour d’honneur que l’on fait avec le trophée, je lance une paire de gants au public et, quelques mois plus tard, j’apprends que c’est Henri Salvador qui a récupéré l’un des gants (rires). »
Autre anecdote. Le trophée a failli être oublié dans les vestiaires. Alain Giresse, Patrick Battiston, Bernard Lacombe – les Bordelais de l’équipe de France – sont les derniers à se rhabiller et au moment de partir, ils s’aperçoivent que la coupe a été laissée dans un coin. Bernard Lacombe raconte la suite l’épisode insolite à Sports.fr : « La Coupe d’Europe est posée là, sur un banc, près des douches… Je ne m’imaginais pas sortir seul avec, alors je l’ai prise, je l’ai mise dans mon sac et j’ai rejoint le car. Ce sac, j’avais une peur bleue qu’on me le fauche ! » Et on se retrouve ensuite à la Fédération, justement pour présenter le trophée aux dirigeants et moi, je lance : ‘Mais la Coupe, elle est où ?’ Personne ne savait bien sûr, il y a eu un moment de flottement… Bon, j’ai fini par ouvrir mon sac ! »
Après le passage obligé à la FFF, ce titre est fêté par certains joueurs comme Luis Fernandez – insulté durant tout le match par ses adversaires à cause de ses origines espagnoles – dans une boîte de nuit parisienne.
Un lieu où ils font la rencontre de… Pelé ! Le « roi » du football les félicite pour ce sacre.
Lors de la finale de l’Euro 1984, Patrick Battiston simule une blessure alors que la France mène face à l’Espagne et qu’il reste moins de dix minutes à jouer. La raison : le défenseur veut laisser sa place à Manuel Amoros pour qu’il ait sa part de finale. https://t.co/DCJegHIvN6
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Oct 1, 2022
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