Le 12 juillet 1998, Fabien Barthez simule une grave blessure au genou durant l’échauffement à quelques minutes du coup d’envoi de la finale contre le Brésil. Alors que le staff se précipite sur lui, le gardien de l’équipe de France éclate de rire, content de sa blague.
Fabien Barthez a la réputation d’être un déconneur, toujours partant pour faire une bonne blague. Et ce, même le 12 juillet 1998, jour de la finale de la Coupe du monde France-Brésil. Il est aux alentours de 20h15 quand le gardien tricolore entre le premier sur la pelouse du Stade de France pour son échauffement comme le raconte à Eurosport Philippe Bergeroo – entraîneur des gardiens des Bleus – et Lionel Charbonnier – troisième portier lors de cette compétition :
« À l’échauffement, une heure avant la finale contre le Brésil, Barthez demande à Lionel Charbonnier de délivrer des centres bien hauts et à Philippe Bergeroo de venir au contact en jouant le rôle d’un Brésilien. « Il était persuadé qu’ils allaient le tester là-dessus en début de match et il voulait se mettre en condition », dit-il. Mais dès le premier ballon, Barthez retombe au sol et se met à hurler. Pour Bergeroo, c’est la panique. « Il gueulait ‘mon genou, tu m’as cassé le genou, va chercher le docteur.’ Je me dis ‘putain, j’ai blessé le gardien de l’équipe de France le jour de la finale de la Coupe du monde.’ Je me mets à courir pour aller chercher le toubib, et là j’entends Fabien qui m’appelle ‘reviens Philippe, je déconne. On va la gagner cette Coupe du monde.’ Je lui aurais bien mis un coup de pied au cul à ce merdeux. J’ai eu la peur de ma vie. »
Fou rire durant les hymnes
Un Fabien Barthez décontracté malgré l’enjeu. Preuve en également son fou rire durant les hymnes à quelques secondes du coup d’envoi de cette finale au Stade de France. La raison : Lilian Thuram qui chante (faux) la Marseillaise à tue-tête près de lui comme à chaque match.
Après le traditionnel bisou sur son crâne déposé par Laurent Blanc (suspendu), « Fabulous Fab » sortira un match XXL avec notamment sa sortie mythique sur Ronaldo.
De son côté, à quelques secondes du coup d’envoi, alors que la caméra film le banc des remplaçants, Bernard Lama – gardien n°2 qui n’aura pas joué une seconde du Mondial – soulève son maillot et fait apparaître un T-Shirt noir où il est écrit deux dates : 1848 – 1998, en référence au 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage.
Philippe Bergeroo, entraîneur des gardiens au Mondial 1998, se rappelle pour Eurosport : “J’étais très content quand Aimé Jacquet m’a annoncé que je devais choisir entre Fabien Barthez et Bernard Lama, mais un peu moins quand j’ai compris que ce serait aussi à moi de l’annoncer à celui qui n’était pas élu”.
Suspendu après avoir été contrôlé positif au cannabis en avril 1997 (comme Fabien Barthez en janvier 1996), Bernard Lama perd petit à petit sa place de n°1. Alors que la France est déjà qualifiée pour les huitièmes de finale du Mondial 1998, la doublure refuse de jouer le dernier match de poule contre le Danemark.
Le 12 juillet 1998, Fabien Barthez simule une grave blessure au genou durant l’échauffement à quelques minutes du coup d’envoi de la finale contre le Brésil. Alors que le staff se précipite sur lui, le gardien de l’équipe de France éclate de rire, content de sa blague. https://t.co/kOurFnYzHR
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Oct 2, 2022
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