L’altercation Anelka-Domenech à l’origine de la grève des Bleus à Knysna lors du Mondial 2010



L’Équipe du 19 juin 2010 titre : « Va te faire enc***, sale fils de p*** », rapportant selon le journal les propos de Nicolas Anelka à l’encontre du sélectionneur Raymond Domenech. Une affaire à l’origine de la grève des joueurs de l’équipe de France à Knysna lors du Mondial 2010. Des années plus tard, Anelka confirme la première partie de sa phrase mais pas la suite.

Le Mondial 2010 en Afrique du Sud pouvait-il être pire que le fiasco des Bleus à l’Euro 2008 ? La réponse est oui.

Rien ne se passera comme prévu. A l’image de cette déclaration de Raymond Domenech le lendemain de l’annonce de sa liste des Bleus le 12 mai 2010 : « Moi tout ce que j’espère c’est que les joueurs auront du bonheur, du plaisir sur le terrain, qu’ils feront rêver les Français le plus longtemps possible. Et j’espère qu’on ne fera rire personne pendant cette Coupe du monde. »

Dans son livre « Histoires insolites de la Coupe du monde », Frédéric Veille raconte : « Juste avant le départ en Afrique du Sud, Germaine Domenech, maman du sélectionneur de l’équipe de France, offre un petit baigneur noir habillé du maillot bleu à son fils en guise de porte-bonheur. » Raté.

Après une qualification polémique avec la main de Thierry Henry, le tirage au sort des poules de la compétition est clément pour la France emmenée par Raymond Domenech : Uruguay, Mexique et Afrique du Sud. A tel point que Gilbert Bribois, la voix de l’After, s’écrie en direct sur RMC : « Le jackpot messieurs-dames ! Le jackpot total pour l’équipe de France ! C’est inespéré ! »

Mais arrivent ensuite l’affaire Zahia, le dentiste de Gallas affrété en jet privé par la FFF, le forfait de Lassana Diarra à cause de problèmes gastriques, une défaite en match de préparation contre une équipe de Chine remaniée, les critiques du luxueux hôtel Peluza Resort des Bleus par Rama Yade puis le boycott de celle-ci par les Tricolores… Pas les conditions les plus sereines.

Le 11 juin 2010, l’équipe de France entame sa Coupe du monde sud-africaine par un match nul contre l’Uruguay (0-0).

Aimé Jacquet au bord des larmes

Mal embarquée, la France se rate avec une défaite lors du deuxième match de poule contre le Mexique (2-0) le 17 juin 2010. Si sur le terrain c’est la bérézina, c’est pire à côté.

Après la rencontre, William Gallas quitte la pelouse de Polokwane en faisant un doigt d’honneur à David Astorga, l’homme de terrain de TF1. 

Hugo Lloris, lâche à la presse, mâchoire serrée comme le rapporte le JDD : « Je préfère ne rien dire parce que si je commence à lâcher des trucs, ça ne va pas le faire ».

Consultant pour Canal+, Aimé Jacquet débriefe cette rencontre en direct du stade. Le sélectionneur vainqueur de la Coupe du monde 1998 est au bord des larmes : « Je suis très touché ».

La une choc de L’Équipe

Deux jours après ce revers, L’Équipe du samedi 19 juin 2010 titre : « Va te faire enc***, sale fils de p*** », rapportant selon le journal les propos de Nicolas Anelka à l’encontre du sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du match contre le Mexique alors que le score était de 0-0.

Propos partiellement démentis

Or cette phrase n’est pas exacte selon le principal intéressé. Des années plus tard, Nicolas Anelka confirme la première partie de sa phrase mais pas la suite, comme il le raconte en janvier 2022 dans une interview à RMC dans l’émission « Jérôme s’enflamme ».

Selon Nicolas Anelka, il a dit, tête basse, en faisant ses lacets. : « Va te faire enc*** avec ton équipe, si c’est comme ça, je ne joue plus. » Et de poursuivre : « Quand je décide d’aller m’excuser, l’équipe de France est toujours en course pour une qualification. Je me dis que je sais qu’il s’est passé quelque chose dans le vestiaire et que je vais aller m’excuser, parce que ce n’est pas un comportement à avoir, et j’espère qu’on aura la possibilité de se qualifier. On est toujours positifs à ce moment-là. »

Dans une interview au Parisien en 2020 à l’occasion de la sortie de son documentaire « L’Incompris », Nicolas Anelka détaille : « Ce que j’ai dit ce jour-là c’est : ‘T’as qu’à la faire ton équipe de merde’. Il faut aussi comprendre que cette réaction, très classique dans un vestiaire, c’était par esprit de compétition et pour rectifier certaines choses. C’était des mots de vestiaire et qui devaient y rester. Non seulement, ils sont sortis mais ce n’était pas les bons (NDLR : le joueur, qui avait attaqué L’Equipe en diffamation a été débouté de sa plainte quelques mois plus tard). D’un coup, ça a donné l’image d’une agression alors que ça n’avait rien à voir. »

Et de préciser :  « J’étais d’accord pour m’excuser devant le groupe car j’avais parlé devant lui. Mais il n’y avait rien de public. Et je n’allais pas m’excuser pour des mots que je n’avais pas tenus.

La version de Raymond Domenech, délivrée huit ans plus tard, après une remarque sur le placement de l’attaquant à la pause : « Nico, ce que je veux, c’est que tu ailles dans la profondeur. On est dix sur le banc, on a tous vu que tu n’y allais pas. En se tournant il jette ses chaussures et il dit : ‘T’as qu’à la faire ton équipe de merde ! »‘ Je lui dis : ‘Tu as raison, je vais la faire. Tu sors.’ Et je dis à Gignac : ‘Va t’échauffer’. »

Et de préciser : “Le truc qui m’avait vexé, c’est qu’il m’a tutoyé. Pour moi, c’est tout d’un coup un manque de respect de la fonction. C’était fini, il n’y avait pas de débat”.

Dans son autobiographie « Tout seul », Raymond Domenech écrit de manière plus précise : « Je ne sais pas si je dois vous dire quoi que ce soit, puisque lorsqu’on décide de faire quelques chose, il ne se passe rien. J’avais demandé de la profondeur, et toi, Nico, sur le premier ballon, tu restes là, sans bouger. Vas en profondeur, vas-y !
– C’est ça, toujours moi…
– Oui, toujours toi. Parce que c’est toi qui décroches et qui ne vas pas en profondeur »
Il se tenait baissé, sur sa chaise.
– Mais si, j’y vais.
– Non
– Si. J’ai essayé.
– Mais non ! Ne dis pas ça ! On est dix sur le banc à voir que tu n’y vas pas ! »
Il s’est remis à parler, mais à Ribéry, sans me regarder, comme si je n’étais pas là :
– Il m’emmerde ! C’est quoi, ça ? Toujours moi ! »
Patrice Evra a alors essayé d’éteindre le feu qui couvait : « Ca va les gars, on se calme, il reste une mi-temps à jouer, on est bien… »
Mais Anelka ne s’est pas calmé, et a lancé : « Enc***, t’as qu’à la faire tout seul, ton équipe de merde ! J’arrête, moi… »
Je n’ai pas tout entendu. La fin de la phrase m’a échappé dans le brouhaha. Bizarrement, j’ai été moins choqué par l’insulte que par le tutoiement, qui cassait une barrière, celle des fonctions, des âges et de la hiérarchie.
« C’est ça arrête, c’est mieux. Pierre, fais s’échauffer Dédé ». Après que j’ai demandé à Pierre Mankowski, mon adjoint, d’envoyer Gignac se préparer, Anelka a continué à bougonner. Je n’ai pas entendu ce qu’il disait. D’autres insultes ? »

Présent lors de la compétition et dans les vestiaires ce jour-là, le capitaine de l’équipe de France Patrice Evra raconte dans son livre « I love this game » et dans une interview à Canal+ en décembre 2022 ce qui a été dit : « Va te faire enculer, avec ton système et ton équipe de merde ».

Après quelques réunions de crise, Nicolas Anelka est exclu de l’équipe de France le soir même de la sortie du quotidien sportif et avant le dernier match du Mondial en Afrique du Sud.

Pourtant, Nicolas Anelka avait eu des propos avenants envers Raymond Domenech avant le début de la compétition : “Jamais je n’ai eu de dialogue comme ça, avec avant, avec un entraîneur des Bleus. Avec lui, je communique, j’échange. Il a compris que je n’étais pas un fouteur de merde. Cela change de ses prédécesseurs.”

Référence à son entretien à Paris-Match en août 2003 en parlant du sélectionneur de l’époque Jacques Santini, coupable de ne pas le convoquer : « Je n’ai pas besoin de l’équipe de France. Qu’il s’agenouille devant moi, s’excuse d’abord, et après je réfléchirai. » Et de poursuivre : « Dans ma tête, j’ai déjà fait une croix sur l’Euro 2004″… « Mais comme je vous dis, je fais mon chemin sans l’équipe de France. Au fond, je remercie aussi son prédécesseur (ndlr, Roger Lemerre) de ne pas m’avoir sélectionné pour le Mondial en Asie, vu la catastrophe qui s’est produite. J’ai au moins évité ça. »

Chasse à la taupe pour « éliminer le traître »

Alors que la France peut encore se qualifier pour les huitièmes de finale si elle gagne son match contre le pays-hôte et tout en espérant un résultat favorable entre l’Uruguay et le Mexique, les Bleus n’ont plus la tête à ça.

Le samedi vers 18h45, une conférence de presse est organisée où le capitaine des Bleus Patrice Evra dit chercher la taupe qui a fait fuiter dans la presse l’altercation dans le sacro-saint vestiaire : « Le problème de l’équipe de France n’est pas Anelka mais le traître qui est parmi nous. Il faut éliminer ce traître du groupe ». Ambiance.

Ribéry à Téléfoot pour demander pardon

Le lendemain matin, le dimanche 20 juin 2010, Franck Ribéry s’invite à Téléfoot en claquettes-chaussettes depuis Knysna.

Lors de cette émission en direct depuis l’hôtel des Bleus, le milieu tricolore demande “pardon à tous les Français” pour ce Mondial et se défend d’être un “caïd” en référence à sa relation prétendument délétère avec son coéquipier Yoann Gourcuff.

Et de continuer : « J’ai les boules » avant d’enchaîner par le mythique : « On a dur ».

Grève des joueurs dans le bus

Accalmie en vue ? Pas du tout. L’après-midi vers 16h, les Bleus font grève à l’entraînement à Knysna avant le dernier match du Mondial.

Après avoir signé des autographes au public présent sur place, les joueurs chaussés de baskets (et non pas de crampons) refusent de descendre du bus – estampillé du slogan « Vers un nouveau rêve bleu » – pour protester contre l’exclusion de Nicolas Anelka. Le capitaine Patrice Evra l’annonce au staff et notamment à Robert Duverne avec qui il a une vive altercation. Fou de rage, le préparateur physique des Bleus jette son chronomètre et son sifflet à travers le terrain.

Portes fermées puis rideaux tirés, le bus est immobilisé avec tous les joueurs à l’intérieur. L’attente dure 40 minutes avant que Raymond Domenech descende à 16h56.

Les joueurs s’expliquent à travers un communiqué lu par… le sélectionneur à la presse. Une situation lunaire diffusée en direct à travers le monde entier.

lettre-France-Knysna

Le bus aurait dû repartir directement après les autographes

Interrogé par RMC, William Gallas est revenu sur l’épisode après la signture des autopgraphes : « On est remonté sdans le bus et on devait repartir. Si le bus repart, il n’y a pas de soucis et tu n’as pas tous ces problèmes. Le problème c’est que quand on est remontés dans le bus, le sélectionneur n’a pas voulu que le bus parte. Il a demandé au chauffeur de quitter le bus. C’est-à-dire qu’on n’avait pas de chauffeur. Comment tu fais ? C’est pour ça que je dis : « C’est de sa faute (à Raymond Domenech, ndlr). On ne peut plus contrôler ».

Au second plan de cette journée ubuesque, Jean-Louis Valentin démissionne de son poste de directeur délégué auprès de l’équipe de France. Du haut de la colline surplombant le « Field of dreams », il dénonce « un scandale pour les Français, un scandale pour les jeunes qui sont ici, un scandale pour la fédération et pour l’équipe de France. »

Didier Deschamps au courant la veille

Pour l’anecdote, Didier Deschamps était au courant de cette grève. Le 17 février 2015, lors de l’émission de Canal+ « Conversations secrètes », il confie au micro de Michel Denisot : « Sans trahir de secret, la veille, je savais qu’il allait se passer quelque chose (…) Je connais du monde. On arrive toujours à savoir ce qui se trame. Ils voulaient marquer le coup par rapport à ce qui s’était passé. J’aime bien savoir ce qu’il se passe dans la maison d’en face. »

Et le journaliste de demander à celui qui entraînait l’OM à l’époque : « Et vous n’avez pas pu faire quelque chose ? » Réplique sèche de DD : « Non. De quel droit ?  »

DD est également revenu sur ce sujet dans L’Equipe peu avant le Mondial au Qatar : « Je savais que quelque chose se préparait. Mais pas dans les détails et je ne pensais pas que cela aurait cette ampleur. Je me souviens m’être permis de lancer l’alerte quand même en disant à certains : ‘Faites attention à ce que vous faites' ».

Et d’ajouter : « Après, quand tu vis en vase clos, tu n’as pas conscience de l’impact que ça peut avoir. Sur le moment, tu peux penser que c’est une bonne chose, la solidarité, et tout, mais tu as une telle responsabilité.« 

Le point commun à tous ces personnages : Jean-Pierre Bernès. L’agent de plusieurs joueurs sur place mais aussi de « La Dèche ». Mais pas que, comme le fait fait remarquer, perfide, Raymond Domenech au Monde : « Si Deschamps était au courant, ça veut dire que Blanc l’était aussi puisque Bernès avait les deux ». Laurent Blanc, futur sélectionneur des Bleus.

Ultime défaite et refus de poignée de mains

Le surlendemain de la grève, le mardi 22 juin 2010, les Bleus jouent leur survie dans la compétition contre l’Afrique du Sud au milieu des vuvuzélas.

Malgré un onze de départ fortement remanié – avec notamment le capitaine Patrice Evra sur le banc des remplaçants et Eric Abidal refusant de jouer -, cela ne suffit pas. La France est éliminée dès le premier tour de la Coupe du monde après une nouvelle défaite contre le pays-hôte (2-1).

Au coup de sifflet final de cette risée en mondovision, Raymond Domenech ne demande pas cette fois une main en mariage comme en 2008, mais il refuse d’en serrer une. Celle de son homologue Carlos Alberto Parreira.

La raison ? Les mots du sélectionneur (brésilien) de l’Afrique du Sud au moment du tirage au sort : « La France ne devrait pas être au Mondial, c’est une honte pour le football mais c’est comme ça. Henry a triché à un moment particulier. » Bien mal acquis ne profite jamais. 

« L’Euro 2008 bien pire que la Coupe du monde 2010 »

Dans son autobiographie « Tout seul », Raymond Domenech a cette analyse qui peut surprendre : « On ne sait pas assez – car je ne l’ai pas assez dit – mais en ce qui concerne la gestion du groupe, l’Euro 2008 fut bien pire que la Coupe du monde 2010. En Afrique du Sud, il y eut l’épisode du bus, mais en 2008, les emmerdeurs étaient tous réunis. »

Et de conclure sur cet épisode : « Le football et l’air du temps peuvent pousser un enfant de trois ans, mon fils, captant tout ce qui lui arrive de l’extérieur comme de la télé du salon, à demander à son père, le soir où il revient d’une Coupe du monde en Afrique du Sud : « Papa, tu vas pas aller en prison ? » J’ai souvent eu envie de hurler que c’était du foot, juste du foot. Mais on ne peut pas, parce que je sais bien que ce n’était pas seulement du foot, mais aussi autre chose. »

Joueurs sanctionnés, sélectionneur licencié

Retour des mutins tricolores en France le 24 juin 2010. Thierry Henry – appelé au dernier moment avec la France pour jouer le rôle de grand frère lors de cette compétition – et le président Nicolas Sarkozy se rencontrent aussitôt à l’Elysée.

A l’Assemblée nationale, Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé et des Sports, ne mâche ses mots : « Jamais le gouvernement n’aurait dû avoir à s’occuper de la coupe du monde de football. Car c’est la responsabilité de la FFF. Je ne peux que constater comme vous le désastre avec une équipe de France où des caïds immatures commandent à des gamins apeurés. Un coach désemparé et sans autorité. Une fédération française de football aux abois. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de prendre toutes ses responsabilités. »

Impuissant et dépassé par les événements en Afrique du Sud, Jean-Pierre Escalettes démissionne de son poste de président de la FFF.

Une commission parlementaire est également créée pour faire la lumière sur ce fiasco. Hasard ou coïncidence : ce rapport sera perdu et jamais retrouvé.

Le conseil fédéral décide de renvoyer cinq joueurs devant la Commission de Discipline de la FFF :

  • Nicolas Anelka, pour ses insultes (18 matches de suspension ferme)
  • Patrice Évra, capitaine et porte-parole de ses coéquipiers (5 matches de suspension ferme)
  • Franck Ribéry, vice-capitaine (3 matches de suspension ferme)
  • Jérémy Toulalan, qui a participé avec son attaché de presse à la rédaction du communiqué des grévistes (1 match de suspension ferme)
  • Éric Abidal, qui a refusé de jouer l’ultime match des Bleus contre l’Afrique du Sud (pas de sanction)

Le 18 août 2010, à la suite de sa sanction de 18 matches de suspension ferme, Nicolas Anelka déclare être « mort de rire » et qualifie les dirigeants de la FFF de « clowns ». Il annonce que pour lui, sa carrière internationale est terminée depuis le 19 juin 2010, date de son éviction de Knysna.

Le 5 septembre 2010, Raymond Domenech est officiellement licencié par la FFF pour faute grave. Une procédure contestée devant les Prud’hommes par le sélectionneur qui réclame 2,9 millions d’euros. Un accord à l’amiable est trouvé un an plus tard avec un versement de 975.000 euros bruts à Raymond Domenech pour licenciement abusif. Concernant ses primes, comme promis, il les a reversées à des associations ou à des clubs amateurs.

Annoncé de façon quasi officielle avant le Mondial, Laurent Blanc prend les rênes de l’équipe de France. Pour son premier match comme sélectionneur, il refuse symboliquement de retenir les 23 joueurs ayant participé à la grève de l’entraînement pour le match amical contre la Norvège le 11 août 2010.

Un mandat également secoué par l’affaire des quotas et un Euro 2012 pas de tout repos. Mais ça, c’est une autre histoire.

Plusieurs anecdotes à l’issue de ce Mondial 2010 compilées dans le livre « Histoires insolites de la Coupe du monde » :

  • Selon la célèbre société William Hill, un des plus grands bookmakers du Royaume-Uni, un Anglais, a misé 65.000 euros sur une victoire pour l’équipe de France lors de cette Coupe du monde en Afrique du Sud. A la clef : deux millions d’euros… qu’il ne verra donc jamais.
  • Partenaire de l’équipe de France et nouvel opérateur sur le marché des paris en ligne, le PMU annonce ce mardi 22 juin que, compte tenu de l’élimination prématurée de l’équipe de France au premier tour de la Coupe du monde, il remboursait sous forme de pari gratuit ceux qui avaient misé sur un titre mondial pour les Bleus en Afrique du Sud.
  • Le lundi 26 mai 2014, l’équimentier officiel de l’équipe de France décide d’en finir avec « le symbole fort d’un boulet qui empêche l’équipe de France d’aborder sereinement » » le prochain Mondial. C’est ainsi que, dans une casse de la Courneuve en Seine-Saint-Denis et devant plus de 400 personnes, un bras articulé a complètement déchiqueté la réplique du bus de Knysna.

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